Astrig Antreassian Dédéyan
Astrig Antreassian Dédéyan
"Le style du répertoire était bien pensé et préparé dans l'intention de démontrer la faculté, chez la cantatrice, de passer d'une oeuvre à l,autre, d'un caractère à un autre, tout différent. Ce qui suppose la maîtrise des nuances et des couleurs, et l'aptitude à les utiliser."
— "Haratch", premier quotidien arménien en Europe. Mars 1990.
"Au Musée Guimet, le triomphe de Lyne Dourian, mezzo soprano de l'Opéra de Paris, et Astrig Dédéyan, soprano de l'Opéra de Erevan :
... "Un récital d'un très haut niveau. Elles ont accompli un travail colossal, chanté dans plusieurs langues, chanté à deux, ce qui multiplie les difficultés, et arrangé certaines œuvres, ce qui réclame un travail de compositeur.
Ces deux cantatrices, qui ont chanté les rôles les plus difficiles du répertoire d'opéra sur les scènes du monde entier (...) ont interprété avec intelligence des œuvres de Purcell, de Monteverdi : "Io son pur vezosetta pastorella", "Baci Baci" et "0 vive flamme" : monuments de difficulté qu'elles ont abordé avec la plus grande aisance, en faisant preuve d'une très grande technique et d'une musicalité exceptionnelle.
Elles possèdent un très beau phrasé (...).
Rien n'est gratuit, ni la force, ni la passion, ni le brio. Tout était construit et elles ont servi la musique admirablement. Très brillantes également dans "Serate musical)" de Rossini, la Pesca et "les Buvitori" de Donizetti, elles ont donné un très beau duo dans la "Barcarolle" des Contes d'Hoffmann (J. Offenbach), où elles étaient très expressives.
Elles ont chanté huit pièces du Père Gomidas, écrites pour une voix et choeurs, et qu'elles ont arrangé pour deux voix. Chanter Gomidas deux voix, sans aucun accompagnement, représente un exploit qu'elles ont très bien maîtrise deux voix.
Autant elles étaient capables de retenue, de rigueur dans Gomidas, autant elles ont été , brillantes dans "Oureni" de R. Melikian, "Lour Kenats" de A. Sarian, qu'elles ont arrangé pour
... Ces deux cantatrices à la très belle voix se situent dans le peloton de tête de nos cantatrices internationales."
— Achkhar, Paris. Juillet 1984.
"Astghik est à la recherche de l'art véritable. L'espace et la durée qui la ramènent sur scène signifient toujours pour elle le travail et la lutte pour parvenir à la perfection: elle ne monte sur scène que lorsqu'elle est sûre qu'entre deux concerts le temps ne s'est pas écoulé inutilement et qu'elle offrira à l'auditeur de nouvelles richesses. Cette qualité est évidente, à chaque nouvelle apparition d'Astghik. Elle a présenté au public toute la vivacité et l'accomplissement de son art et, surtout, une nouvelle manière de chanter. L'essentiel était la position esthétique qu'elle avait adoptée dans le choix de son répertoire. Astghik parvient à dissocier le texte, la couleur, l'essence et le tempérament de l'oeuvre, et la puissance de sa voix. Ensuite, avec toutes ces données, elle complète la construction artistique, comme une stèle sonore, donnant véritablement le sentiment du vécu et comme une influence spirituelle."
— Haïreniki Dzaïne, Arménie. Juin 1982. Tsitsilia Proudian, musicologue.
"Astrig Dédéyan, chanteuse et artiste, possède une personnalité sympathique et une grande sensibilité poétique. Elle sait également révéler et traduire la profondeur et l'intense émotion des chants."
— Nor Or, Los Angeles. Septembre 1980.
"Astrig Dédéyan au Temple des Billettes"
"(Récital à l'Église des Billettes, Paris)"
"Ce fut une heureuse surprise de découvrir Astghik Dédéyan dans la cantate BWV 209 "Non sa che sia dolore" de J.S. Bach. La chaleur orientale de sa voix se maria parfaitement à la phrase mélodique en "ostinato" de l'aria, et sut dégager la puissance expressive de cette musique baroque, difficile certes, mais non pas austère.
Puis, comme pour souligner le contraste avec cette pièce profane du XVIlléme siècle, la cantatrice interpréta en deuxième partie huit chants médiévaux arméniens d'inspiration religieuse. Musique profonde, dont la beauté lointaine et la pureté mélodique, jusque dans la tourmente la plus sombre, ne manquèrent pas de frapper l'oreille occidentale de l'auditoire. C'est toute l'âme de son peuple que Ia cantatrice pénétrée par ce mysticisme, traduisit alors, avec soprano une émouvante simplicité."
— Notre Voix, Paris, juillet 1974.
"La soprano lyrique Astrig Dédéyan dont nous avons déjà dit le magnifique talent, a donné au "Students' atelier" une heure de son répertoire: Mozart (air de la Comtesse), lieder de Schubert, Schumann, mélodies de Fauré, negro spirituals.
Les velours voluptueux de sa voix, ses respirations émouvantes ont ravi l'auditoire, notamment les compositeurs Marc Berthomieu et Vincent Gambaud, venus exprès pour elle..."
— La Chronique de René-Louis Dumas, "Le Cri de la France", Paris, 1973.
"Armenian soprano delights Nicosia"
"Mrs Antreassian-Dedeyan has a warm voice and combines passion with technique. She develops her high notes with great dexterity. Her smooth vocal intonation especially at "pianissimo" holds the audiences' breath. A sensitive feeling in the arias from operas and a tremendous "temperamento" and agility in the Armenian songs were distinct in the soloist's voice."
— Cyprus Mail, Chypre. Février 1973.
"Astrig Dédéyan a révélé sa voix maîtrisée et sa technique - les dons principaux de l'art vocal plus spécialement dans les airs de "Sémiramis" (Rossini) et "Manon Lescaut" (Puccini). Les variations de sa voix profonde, émouvante, son jeu magistral sur scène, l'expression des sentiments: un en mot, par sa voix, sa technique et son art, elle a communiqué aux auditeurs une grande émotion."
— La Voix de la Patrie, Arménie. Juillet 1973.
"Dans les rôles de Violette ("Traviata") et Desdémone ("Otello"), la jeune cantatrice a révélé les nuances de son soprano lyrique colorature et a interprété savamment les sentiments et l'intériorité de ses héroïnes."
— La Voix de la Patrie, Arménie. Juin 1973.
"Marguerite a fait son apparition sous les traits de la cantatrice Astrig Dédéyan, qui allait être l’étoile du beau spectacle que constituait ce gala de "Faust", donné dans son intégralité."
— La Presse de la Manche. Février 1971. Théâtre de l’Opéra de Cherbourg.
("Thaïs") "L’interprétation de l'œuvre a été très largement dominée par Astrig Dédéyan (...). Sa voix puissante et pure est parfaitement adaptée à la musique de Massenet. Ajoutant à son talent de chanteuse de réels dons de comédienne, cette belle artiste s'est acquittée à merveille de son rôle."
— Ouest-France". Novembre 1970. Théâtre de l’Opéra de Cherbourg.